1. |
La Médaille
03:16
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De la paille de plastique
Je détaille l’ice pilée
D’un whisky lime ambré
Estampillé Speyside
Mon regard fixe un détail
Qui scintille entre ses seins
Couverts d’écailles
Lorelei
Plus de batailles
Plus de médailles
Plus de revers
Plus de guerres
Plus de batailles
Plus de médailles
Plus de revers
Extatique
Dans mon fauteuil en skaï
Je tire sur le fil
Qui défait les mailles
Élastiques
De ton joli chandail
Mon regard synthétique
Fixe un détail
Qui scintille
Plus de guerres
Plus de batailles
Plus de médailles
Plus de revers
Plus de guerres
Plus de batailles
Plus de médailles
Plus de revers
Estampillé Speyside
Mon regard fixe un détail
Qui scintille entre ses seins
Couverts d’écailles
Lorelei
Plus de batailles
Plus de médailles
Plus de revers
Plus de guerres
Plus de revers
Plus de guerres
Plus de batailles
Plus de médailles
Lorelei…
Lorelei…
Lorelei…
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2. |
Amour Propre
03:16
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Je ne veux pas qu’on pense de moi
Que je n’ai pas d’amour propre
Parce que je fais tout pour te plaire
J’ai beau te dire adieu tu vois
C’est pas l’amour qui pleut sur moi
J’ai beau te dire que je me tire
Je reviens quand même dans tes bras
J’ai beau te dire que je me tire
Tu connais pas les scrupules
Tu connais pas les regrets
T’as jamais mal à la gueule
Au premier rendez-vous
Mon coeur palpite
Tu te mets à genoux
Et l’amour m’habite
Je ne veux pas qu’on dise de moi
Que je n’ai pas d’amour propre
Depuis que je fais tout pour te plaire
J’ai beau te dire adieu tu vois
C’est pas l’amour qui pleut sur moi
J’ai beau te dire que je me tire
Je reviens quand même dans tes bras
Tu n’auras plus mon amour
Pas un mot, pas un geste
Pas le peu qu’il m’en reste
J’ai beau te dire adieu tu vois
C’est pas l’amour qui pleut sur moi
Pas un mot, pas un geste
Je reviens quand même dans tes bras
J’ai beau te dire que je me tire
Je ne veux pas qu’on pense de moi
Non tu n’auras plus mon amour
Que je n’ai pas d’amour propre
Pas un mot pas un geste
Que je n’ai pas d’amour propre
Je ne veux pas qu’on pense de moi
C’est pas l’amour qui pleut sur moi
Que je n’ai pas d’amour propre
Je reviens quand même dans tes bras
Tu n’auras plus mon amour
Pas un mot, pas un geste
Pas le peu qu’il m’en reste
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3. |
Oui Amen
03:32
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Je n’ai jamais rien vécu d’aussi chaud
Que ce frisson qui parcourt ma peau
C’était un jour, jour comme un autre
Allongée sur le sable
J’ai vu quelque chose onduler
Mais qu’est-ce que c’est?
Que voulez-vous?
Des caresses dans le dos?
Que je sois d’accord avec vous?
Oui Amen
Je n’ai jamais rien vu d’aussi beau
Que son corps qui file au fil de l’eau
J’ai le coeur serré dans un étau
Je n’ai jamais rien vécu d’aussi chaud
Que ce frisson qui parcourt ma peau
Le courant est passé
J’ai le souffle court, coupé
C’était un jour, un jour comme un autre
Ce jour où je t’ai rencontrée
Le courant est passé
T’as le souffle court, bébé
J’ai le coeur serré dans un étau
Oui Amen
Que voulez-vous?
Des caresses dans le dos?
Que je sois d’accord à genoux?
Oui Amen
C’était un jour, un jour comme un autre
Allongée sur le sable
J’ai vu quelque chose onduler
Qu’est-ce que c’est?
Qu’est-ce que c’est?
Qu’est-ce que c’est?
Je n’ai jamais rien vu d’aussi beau
Que son corps qui file au fil de l’eau
J’ai le coeur serré dans un étau
Oui Amen
Je n’ai jamais rien vécu d’aussi chaud
Que ce frisson qui parcourt ma peau
Le courant est passé
T’as le souffle court, bébé
J’ai le coeur serré dans un étau
Je n’ai jamais rien vécu d’aussi chaud
Que ce frisson qui parcourt ma peau
Le courant est passé
T’as le souffle court, coupé
Oui Amen
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4. |
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Est-ce que tu sens les limites
De ton intelligence?
Quand c’est toi qui décide
Mais c’est pas toi qui pense
Est-ce que tu sens les limites
De ton cœur qui balance?
Quand c’est lui qui décide
Mais c’est pas lui qui pense
Confuses et divisées
On a perdu la mémoire
On va la retrouver
Bien planquée dans nos grimoires
Confuses et divisées
On a perdu la mémoire
On va la retrouver
Et tout colorer de noir
Désolées, désolées, pas désolées
On a fini d’y croire
Désolées, désolées, pas désolées
On porte l’étendard
Est-ce que tu sens les limites
De ton intelligence?
Quand c’est toi qui décide
Mais c’est pas toi qui pense
Est-ce que tu sens les limites
De ton cœur qu’on offense?
Quand c’est lui qui décide
T’as plus la patience… Non!
Confuses…
Désolées, désolées, pas désolées
On a fini d’y croire
Désolées, désolées, pas désolées
On porte l’étendard
Désolées, désolées, pas désolées
On a cessé d’y croire
Nicky Newman a cessé le rosé
Elle porte l’étendard
Habillez-vous tout de rose et voyez
Ce que la vie vous propose
Désolées, désolées, pas désolées
Prenez bien soin de votre foyer
Sans que votre mari vous pose
Habillez-vous tout de rose et voyez
Ce que la vie vous propose
Désolées, désolées, pas désolées
Prenez bien soin de votre foyer
Sans que votre mari vous pose
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5. |
Les Peupliers
03:42
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Les feuilles vrombissantes
D’un peuplier au dehors
Son ombre géante
Sur les fauteuils délavés
Mes doigts d’enfant caressant
Le beau tissu rose et or
Les petits clous scintillants
Au coin d’un feu qui s’endort
Si tu m’emmenais voir le ciel d’Oslo
Si on recommençait tout à zéro
Léché, léché par les flammes
Mon peuplier
Toi qui séchais mes larmes
Mon peuplier
Si tu m’emmenais voir le ciel d’Oslo
Si on recommençait tout à zéro
Léché, léché par les flammes
Mon peuplier
Toi qui séchais mes larmes
Mon peuplier
Dans les rayons de lumière
Du soleil perçant les carreaux
Pour faire danser la poussière
J’agitais l’air enfin chaud
Si tu m’emmenais voir le ciel d’Oslo
Si on recommençait tout à zéro
Léché, léché par les flammes
Mon peuplier
Toi qui séchais mes larmes
Mon peuplier
Si tu m’emmenais voir le ciel d’Oslo
Si on recommençait tout à zéro
Léché, léché par les flammes
Mon peuplier
Toi qui séchais mes larmes
Mon peuplier
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6. |
En Stand-by
03:19
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Ni vers
Ni prose
Ni play
Ni pause
En stand-by
Toutes ces choses qui brûlent en moi
J’ai le coeur en stand-by
Je ne sais rien de l’océan
De tout ce qui m’attend encore
J’entends le chant des mandragores
Qui sur ma vie viennent éclore
Ni vers
Ni prose
Ni play
Ni pause
En stand-by
Toutes ces choses qui brûlent en moi
J’ai le cœur en stand-by
Le cœur en veille
En attendant qu’il s’éveille
Moi j’te dis déjà
J’entends les chants de Bahia
Bye bye
Je ne peux plus attendre
Comme un lion
Je ne peux plus attendre
Je tourne en rond
C’est ma cage
Mon blocage
Ma page blanche
J’ai le coeur en stand-by
Je ne sais rien de l’océan
De tout ce qui m’attend encore
J’entends le cri des mandragores
…
J’ai le cœur en stand-by
Le cœur en veille
Et maintenant qu’il s’éveille
Moi j’te dis déjà
J’entends les chants de Bahia
Bye bye
Ni vers
Comme un lion
Ni prose
Je tourne en rond
C’est ma cage
Mon blocage
Ma page blanche
J’ai le cœur en stand-by
Ni vers
Le cœur en veille
Ni prose
Et maintenant qu’il s’éveille
Ni play
Moi j’te dis déjà
En stand-by
Bye bye
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7. |
200M
03:13
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Je me lève très très tôt, sans intérêt
Pour aller chercher du boulot, sans intérêt
Faut-il que je me maquille? Sans intérêt
Je me suis bien regardée je suis, sans intérêt
200 mètres Nord-Ouest
200 mètres à vol d’oiseau
200 mètres où avais-je la tête?
Dans le guidon du vélo
200 mètres Nord-Ouest
200 mètres au grand galop
200 mètres où avais-je la tête?
J’étais Poncherello
Puis je monte dans mon auto, sans intérêt
Elle a beaucoup de chevaux ouais mais, sans intérêt
Faut-il que je parte en vrille? Sans intérêt
J’me suis bien plantée je vis, sans intérêt, sans intérêt
Dans cette période de doute et de désillusion
Où l’humanité toute entière est plongée dans l’incertitude
Moi, qui étais déjà mal avant
Dois-je alors faire semblant?
De me sentir bien, de me sentir mieux, de me sentir…
Et remercier la vie qui m’a tant gâtée
Qui m’a pourrie comme un vieux fruit desséché
200 mètres Sud-Ouest
200 mètres le ciel s’embrase
200 mètres où avais-je la tête?
Dans le gaz de la Dodge Monaco
200 mètres Sud-Ouest
200 mètres le ciel s’embrase
200 mètres je te tournais le dos
J’étais Dee Dee McCall
200 mètres Nord-Ouest
200 mètres sans que je t’accoste
200 mètres où avais-je la tête?
Dans le cordage de ma Lacoste
Dans cette période de doute
J’étais John Mc Enroe
Et de désillusion
J’étais Dee Dee McCall
Moi, ou l’humanité toute entière
Moi, dois-je alors faire semblant?
Dee Dee Mc Call
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8. |
Corps
03:42
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Pourquoi ce corps
Pourquoi ce corps
Pourquoi ce corps
Est lié à moi
Je le maquille, je le décore
C’est ce qui me différencie d’un porc
Pourquoi ce corps
Pourquoi ce corps
Pourquoi ce corps
Est lié à moi
Je veux pas de béquille, pas de décor
Pas de béquille, pas de décor
Je suis plus ici, je ne suis pas d’accord
Mais pourquoi ce corps?
Pourquoi ce corps
Pourquoi ce corps
Pourquoi ce corps
Est lié à moi
Je le défie, je l’améliore
Parfois je le détruis, je mange encore
Pourquoi ce corps
Qui sera ma mort
Pourquoi ce corps
Est lié à moi
Pourquoi ce corps
Pourquoi ce corps
Mais pourquoi ce corps
Ce corps c’est pas moi
Tu peux crever ces yeux c’est pas moi
Tirer sur ces cheveux c’est pas moi
Je ne suis qu’une âme
Je ne suis qu’amour
Je suis hologramme
Je ne suis qu’amour
Je ne suis que vice, je ne suis qu’angoisse
Je ne suis qu’envie, je ne suis qu’audace
Libérez-moi de ce corps…
Libérez-moi de ce corps…
Regarde au fond mes yeux
C’est le miroir de l’âme
Mon miroir est malchanceux
Tu n’y vois que des larmes
Regarde au fond de tes yeux
C’est le miroir de l’âme
Tu n’y vois que du feu
C’est que ton âme est malade! ha!
Je ne veux pas l’aimer
Je veux pas le chérir
Je veux pas le montrer
Je veux pas le guérir
Mais pourquoi ce corps
Pourquoi ce corps
Pourquoi ce corps
Est lié à moi
Pourquoi ce corps
Pourquoi ce corps
Pourquoi ce corps
Ce corps c’est pas moi
Tu peux crever ces yeux c’est pas moi
Tirer sur ces cheveux c’est pas moi
Je ne suis qu’une âme
Je ne suis qu’amour
Je suis hologramme
Je ne suis qu’amour
Je ne suis que vice, je ne suis qu’angoisse
Je ne suis qu’envie, je ne suis qu’audace
Libérez-moi de ce corps
Je me sens sale d’être vue
Libérez-moi de ce corps
Dont je n’ai jamais voulu
J’irai retrouver mes pères
Et tous ceux sont morts
Puis je deviendrai poussière
Dès que pointera l’aurore
Libérez-moi de ce corps
Je me sens sale d’être vue
Libérez-moi de ce corps
Dont je n’ai jamais voulu
J’irai retrouver mes pères
Et tous ceux sont morts
Puis je reviendrai à la vie
Dès que pointera l’aurore
Esprit…
Esprit…
Esprit…
Esprit!
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9. |
Molosse
03:43
|
|||
Espèce de colosse
Molosse en laisse
L’espace d’un instant
J’ai vu tes dents
Sais-tu ce qu’on attend
De ton espèce ?
Tu restes à ta place
Ou je te blesse
Dessein surprenant
La vie d’un mort
Soit assis dedans
Soit assis dehors
Tu sens peu à peu
Que tes sens disparaissent
Tes oreilles et tes yeux
À force de paresse
Toi… sans défense
Doux dehors, doux dedans
Toi… sans défense
Doux dehors, doux dedans
Assoiffé, saisissant… décimé
Comme le laboureur
Regagnant sa chaumière
Trouvant le soir son champ
Rasé par le tonnerre
Tu assistes assoiffé
Au spectacle saisissant
De ta race décimée
On a vu tes dents
Dessein surprenant
La vie d’un mort
Soit assis dedans
Soit assis dehors
Toi… sans défense
Doux dehors, doux dedans
Toi… sans défense
Doux dehors, doux dedans
Toi… sans défense
Doux dehors, doux dedans
Toi… sans défense
Doux dehors, doux dedans
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10. |
14ème Sous-sol
03:43
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|||
J’ai été foudroyée
Foudroyée seule
À quoi bon être foudroyée…
Seule
Quand tout ça me revient
Que je tombe du 14ème sous-sol
Alors je me souviens
D’avoir voulu oublier
Je n’ai qu’une seule famille
C’est ma force, ma vérité
Tout le reste n’est que fantaisie
Comment pourrais-je l’oublier ?
On dit de moi «elle est folle »
Comment peut-elle pardonner ?
Face écrasée sur le sol
Jouer de sa dignité
Quand tout ça me revient
Que je tombe du 14ème sous-sol
Alors je me souviens
D’avoir voulu oublier
Je n’ai qu’une seule famille
C’est ma force, ma vérité
Tout le reste n’est que fantaisie
Comment pourrais-je l’oublier?
J’en ai pris plein la gueule
Et maintenant je dors
Non je ne suis pas seule
Je suis avec morts
Je n’ai qu’une seule famille
C’est ma force, ma vérité
Tout le reste n’est que fantaisie
Comment pourrais-je l’oublier?
J’en ai pris plein la gueule
Et maintenant je dors
Non je ne suis pas seule
Je suis avec morts
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SANDOR Lausanne, Switzerland
SANDOR (CH)
Auteur(e), compositeur(e) et interprète, SANDOR développe un univers très
personnel inspiré de la pop synthétique des années 80. D'une voix grave et franche, elle pose un climat à la fois enjôleur et inquiétant, porté par des textes énigmatiques et symboliques en français. Un univers sombre et envoûtant.
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